Buffer Overflow : un grand classique des grosses installations vidéo

Publié le 28 Jan 2022

Avec la multiplication des caméras, des caméras multi capteurs et des « grosses » résolutions ( 4, 5 ou 8 MP) les installations sont confrontées à de nouveaux problèmes: là où on gérait auparavant 30 ou 50 caméras 1 ou 2 MP pour environ 90 méga pixels , on a désormais 80 ou 100 caméras pour 250 méga pixels ! Ce ne sont plus les mêmes serveurs, ni les mêmes disques, ni les mêmes switchs ou cartes graphiques pour gérer ces masses de débits disparates et continus.

Or chaque équipement informatique possède une mémoire tampon destinée à saisir et stocker rapidement l’information entrante ou sortante avant de la transmettre.

Cette mémoire peut être saturée si elle est :

  • Trop petite face à une arrivée massive de data multiples (flux vidéo 1, 2, PTZ..)
  • Trop lente en sortie, car appliquant par exemple des contrôles de réception,
  • Saturée, car n’arrivant pas à se vider suffisamment rapidement ou tente de communiquer vainement avec des équipements eux mêmes saturés

Le Buffer Overflow représente le dépassement de la mémoire tampon de l’équipement et la perte de paquets, symbolisé ci dessous par des entonnoirs trop larges pour le tuyau et qui vont déborder. En vidéo , elle se traduit par des dysfonctionnements:

  • Pertes de flux aléatoires au niveau du serveur
  • Pertes d’enregistrements (on a le début mai pas la fin)
  • Problèmes de latences qui s’accentuent jusqu’à ce que le flux fige brutalement
  • Pixélisation …etc.

L’overflow peut être provoqué par des opérations stressantes en vidéo qui vont générer un afflux temporaires de données sur des mémoires déjà passablement encombrées: recherches synchronisées multi caméras en vitesse rapide ….

Ces éléments sont abordés par JustDoIp en formation technique et lors des audits de performances.